Objectifs

• créer un jardin partagé de 500 m2, dont 75 m2 accessibles aux personnes à mobilité réduite.

• aménager, baliser et sécuriser le jardin avec le soutien de la Ville et des bénévoles.

• développer un verger collectif (arbres fruitiers), zones aromatiques et un potager grâce aux dons et aux semis collectés parmi les bénévoles.

• favoriser l’apprentissage du jardinage écologique, le partage de savoir-faire et la convivialité entre habitants.

• participer à une étude sur la pollinisation en lien avec des chercheurs, afin de mieux comprendre le rôle des insectes pollinisateurs dans un jardin partagé et de contribuer à la recherche scientifique.

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Résultats

Aménagement et équipements

• La Ville a aménagé la zone PMR, installé ganivelles, barrière, portes d’accès, et mis à disposition une malle à outils.

• Les bénévoles ont construit une grande pergola, fleuri et orné l’entrée d’une arche (où grimpent déjà des chayottes).

• Des travaux collectifs ont permis d’amender terre et compost, de bêcher et de d’aménager les parcelles et zones de cultures.

• Des dons d’outils des bénévoles ont complété l’équipement collectif.

• Un don massif de paille lors des Architectures Vives 2025 a permis de réduire drastiquement les fréquences d'arrosage pendant l’été.

Plantations et verger

• Plus de 90 arbres fruitiers ont été offerts par Les Semeurs des Jardins et plantés collectivement.

• Des dons supplémentaires (plants, graines, outils, plantes ornementales) sont venus de la Ville, de bénévoles, de partenaires associatifs et même de particuliers extérieurs.

 

Semis et potager

• Semis réalisés de février à avril, en intérieur comme au jardin.

• Malgré des conditions météo difficiles (manque de soleil, excès de pluie, humidité), le taux de réussite est resté satisfaisant, comparable à celui des maraîchers (20 à 30 % d’échecs selon cultures).

• Dès avril-mai, les plants reçus en dons ont été mis en terre et repiqués après la fin de la longue période pluvieuse.

• Dès avril-mai, les plants reçus en dons ont trouvé leur place en pleine terre, repiqués après une longue période pluvieuse. Nous ne savions pas exactement quelle quantité de dons nous allions recevoir et, au final, ce sont de très nombreux pieds de tomates de variétés diverses qui sont arrivés au jardin.

• Dès juillet, les premières récoltes ont été réalisées, permettant aux bénévoles de partager le fruit de leur travail.

• En parallèle, des cucurbitacées (potirons, courges et autres) ont poussé spontanément et se sont révélées particulièrement envahissantes, occupant généreusement l’espace. Par contre pas d’arrosage nécessaire.

 

Pollinisation

La présence d’arbres fruitiers, de fleurs ornementales et de potagers diversifiés a rapidement attiré abeilles, bourdons, papillons et autres insectes pollinisateurs.

 

Leur rôle a été déterminant : la pollinisation a favorisé une meilleure fructification et un rendement plus homogène, contribuant directement à la réussite des premières récoltes.

 

Au-delà de l’aspect productif, cette biodiversité a renforcé l’équilibre naturel du jardin et son

attrait visuel, donnant vie et dynamisme à l’ensemble des espaces cultivés.

 

Vie collective et apprentissages

• Réunions régulières pour organiser les décisions et répartir les tâches.

• Apprentissage progressif des bonnes pratiques : réduction de l’arrosage, paillage,

• tuteurage, désherbage, suivi sanitaire, entretien du potager.

• Repas conviviaux et partage des récoltes ont renforcé la cohésion. Comme attendu, quelques visiteurs du soir se sont aussi servis...

 

Arrosage

• Réunions régulières pour organiser les décisions et répartir les tâches.

 

Conclusion

Depuis janvier, le jardin partagé s’est construit avec succès grâce à l’engagement des

bénévoles et au soutien de la Ville et des partenaires. Les objectifs fixés ont été atteints, tout

en mettant en évidence certains axes d’amélioration :

• un espace inclusif, sécurisé et accessible

• un verger et un potager collectifs bien installés

• une dynamique conviviale et formatrice donnant au jardin toute sa dimension sociale et écologique

• un échange de savoir-faire entre jardiniers et avec les partenaires

• une forte mobilisation collective lors des grands aménagements

Les points d’amélioration identifiés portent sur :

• assurer la fermeture des points d’arrosage automatique de la ville

• améliorer le substrat encore trop compact

• une gestion de l’arrosage encore difficile à maîtriser

• veiller au respect du plan de culture (implantation et circulation)

• améliorer la communication autour des plans de culture, des tâches et des événements

• des difficultés à se procurer du paillage ou du broyat fin

• encourager davantage la participation des bénévoles aux formations proposées par les partenaires

 

Ce premier bilan témoigne d’une aventure collective réussie, qui pose des bases solides

pour consolider les pratiques, renforcer la cohésion et faire du jardin un espace encore plus

durable, inclusif et vivant.